Message de Monseigneur le Duc d'Anjou à l'occasion de la commémoraison du 216ème anniversaire de la mort de Sa Majesté le Roi Louis XVI
Mon Cousin [M. le duc de Bauffremont],
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis.
Les années passent et ne se ressemblent pas. Certaines sont plus joyeuses que d'autres. Le monde change mais certaines fidélités demeurent, telles que celle qui nous réunit pour le 216ème anniversaire de la mort du Roi Louis XVI.
Dans l’époque de crise que nous vivons, où beaucoup de fausses certitudes d’hier sont en train d’être remises en cause, quel beau symbole de voir que nous savons encore nous retrouver autour de valeurs. En effet, au-delà de la personnalité si attachante de Louis XVI, notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté française. Telle est aussi la Mission que se donnent toutes les associations, groupes et organismes qui, comme l’Institut de la Maison de Bourbon se sont voués à cet objectif et que je tiens à remercier pour leur inlassable activité.
Louis XVI par son sacrifice, mais aussi par sa vie qu’il a essayé de consacrer totalement au bonheur de son peuple reste pour nous tous un exemple. La lecture de son testament à la fois spirituel et politique doit toujours nous servir de méditation.
Rappelons nous ses ultimes paroles, invitation à la bienveillance et au pardon. Par delà la douleur et la solitude qui furent les compagnes de ses derniers jours, il nous a fermement invités, comme son fils à qui il s’adressait, à «oublier toute haine et tout ressentiment ». Nous devons méditer ses paroles empreintes de respect humain et de tolérance. Dans le monde si dur et souvent si plein de pessimisme dans lequel nous vivons, ce message nous éclaire et nous renforce.
Il doit nous encourager à conserver les repères que nous ont laissés nos aïeux, repères qui deviennent si importants au moment où le monde semble en manquer. Notre chance n’est elle pas de posséder une tradition vieille de mille cinq cents ans sur laquelle notre pays est construit ? Tradition qui s’incarne dans une famille dont j’assume actuellement les devoirs.
Aucun de nous ne sait ce que sera demain, mais nous savons, en revanche, tous que cet avenir sera ce que nous en ferons, sans place à la fatalité. Il est ce que notre volonté voudra qu’il soit. Tel était bien aussi le message de Louis XVI qui, en dernier ressort, s’en est remis à la France dont il souhaitait qu’elle retrouve le sens de ses valeurs et de sa tradition.
En ce début d’année, la Princesse Marie Marguerite, notre fille la Princesse Eugénie, et moi-même, nous vous assurons de tous nos souhaits pour notre Pays, pour vos familles et pour tous les Français éprouvés en grand nombre par les temps instables que nous traversons.
Que tous les saints de France, que saint Louis, continuent à protéger la France afin qu’elle demeure la grande et puissante nation édifiée par la sagesse et la patience des Capétiens.
Louis de Bourbon
Duc d’Anjou
18 janvier 2009
Mon Cousin [M. le duc de Bauffremont],
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis.
Les années passent et ne se ressemblent pas. Certaines sont plus joyeuses que d'autres. Le monde change mais certaines fidélités demeurent, telles que celle qui nous réunit pour le 216ème anniversaire de la mort du Roi Louis XVI.
Dans l’époque de crise que nous vivons, où beaucoup de fausses certitudes d’hier sont en train d’être remises en cause, quel beau symbole de voir que nous savons encore nous retrouver autour de valeurs. En effet, au-delà de la personnalité si attachante de Louis XVI, notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté française. Telle est aussi la Mission que se donnent toutes les associations, groupes et organismes qui, comme l’Institut de la Maison de Bourbon se sont voués à cet objectif et que je tiens à remercier pour leur inlassable activité.
Louis XVI par son sacrifice, mais aussi par sa vie qu’il a essayé de consacrer totalement au bonheur de son peuple reste pour nous tous un exemple. La lecture de son testament à la fois spirituel et politique doit toujours nous servir de méditation.
Rappelons nous ses ultimes paroles, invitation à la bienveillance et au pardon. Par delà la douleur et la solitude qui furent les compagnes de ses derniers jours, il nous a fermement invités, comme son fils à qui il s’adressait, à «oublier toute haine et tout ressentiment ». Nous devons méditer ses paroles empreintes de respect humain et de tolérance. Dans le monde si dur et souvent si plein de pessimisme dans lequel nous vivons, ce message nous éclaire et nous renforce.
Il doit nous encourager à conserver les repères que nous ont laissés nos aïeux, repères qui deviennent si importants au moment où le monde semble en manquer. Notre chance n’est elle pas de posséder une tradition vieille de mille cinq cents ans sur laquelle notre pays est construit ? Tradition qui s’incarne dans une famille dont j’assume actuellement les devoirs.
Aucun de nous ne sait ce que sera demain, mais nous savons, en revanche, tous que cet avenir sera ce que nous en ferons, sans place à la fatalité. Il est ce que notre volonté voudra qu’il soit. Tel était bien aussi le message de Louis XVI qui, en dernier ressort, s’en est remis à la France dont il souhaitait qu’elle retrouve le sens de ses valeurs et de sa tradition.
En ce début d’année, la Princesse Marie Marguerite, notre fille la Princesse Eugénie, et moi-même, nous vous assurons de tous nos souhaits pour notre Pays, pour vos familles et pour tous les Français éprouvés en grand nombre par les temps instables que nous traversons.
Que tous les saints de France, que saint Louis, continuent à protéger la France afin qu’elle demeure la grande et puissante nation édifiée par la sagesse et la patience des Capétiens.
Louis de Bourbon
Duc d’Anjou
18 janvier 2009
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